GladVegane

GladVegane

Réflexions


Télé Arnaque bonjour :)

Je me dis souvent (toujours ?!) qu'au quotidien, tout n'est que conditionnement, pour faire oublier le lien évident entre les animaux et l'exploitation de ceux-ci, que ce soit pour l'habillement, l'alimentation, le divertissement etc.

 

Allumez votre télévision, vous n'y visionnerez que des publicités camouflant la vérité.

 

Une crème pour le visage qui vous rajeunira de 10 ans (je défie n'importe quel scientifique de me prouver par A+B qu'il est possible de remonter le temps et on en reparle, merci), testée sur les animaux par exemple.

 

Un déodorant qui fera venir à vous messieurs une foule de jeunes femmes en quête d'accouplement immédiat...testé aussi & évidemment dont le message véhiculé est sexiste, machiste, misogyne,  et trompeur (enfin...se laisse tromper qui veut...non mais qui peut encore croire que Jessica Alba va débarquer en maillot de bain et se jeter dans ses bras en le suppliant de la prendre là, de suite, sur le sable chaud de la plage d'Ibiza ?).

 

Un morceau de viande qui, si vous le consommez, vous permettra d'avoir une vie sociale ô combien importante, avec tout plein d'amis qui comme vous adorent se retrouver autour d'une table recouverte de cadavres d'animaux grillés, parce qu'après tout, c'est festif et joyeux et toussa...

 

Dire que des employés souvent reconnus comme des "créatifs", sont payés grassement pour sortir des slogans tels que : "le lait, une force de la nature", "le boeuf, le plaisir d'être ensemble" !

 

Quand j'allume mon poste de télévision, je fais régulièrement le calcul et... je constate que rares sont les spots publicitaires qui collent à mon mode de vie ou qui pourraient s'adresser aux végétariens/vegans. Et après...on nous targue de sectarisme ? Hum...

 

Sectarisme => attitude intransigeante de partisans intolérants d'une opinion, d'un parti (définition issue du dictionnaire français Larousse, comme quoi, c'est pas moi qui le dit...)

 

 

pertuzet_esprit_critique.gif

 

 

 

 

 

 


28/07/2013
1 Poster un commentaire

Et si c'était dés le départ...

Je m'interroge (ça m'arrive :p) souvent sur le fait de comprendre les raisons pour lesquelles, à un moment de sa vie, on oriente son mode alimentaire vers le végétarisme/végétalisme, ou bien on change son mode de vie pour aller vers le veganisme et pourquoi d'autres alors ne feront jamais cette démarche.

Quelles sont dans notre parcours de vie, les évènements qui ont fait que nous sommes interpellés sur cette cause plutôt qu'une autre ?

S'agit-il seulement d'une propension à la compassion plus importante que la majorité des gens ? Est-ce que ça tiendrait seulement à un trait de caractère plus prononcé que chez d'autres personnes ?

 

Avec le recul, pour ma part, je l'explique par un croisement de situations vécues dans l'enfance, par des rencontres qui paraissent insignifiantes au prime abord, mais qui finalement, comme un puzzle, toutes ces pièces rassemblées, ont fait de moi cette vegane que je suis aujourd'hui.

 

Je me souviens d'une certaine sensibilité étant gamine, en lien avec les animaux, qui était là et que je n'ai peut-être jamais perdu, même si je l'ai occulté durant une certaine période de ma vie...

 

Enfant, la vision des assiettes du repas, composées de viande rouge me dégoûtait.

Je détestais l'odeur du poisson.

Je détestais voir ma grand-mère cuisiner et vider les poulets, poissons pour le repas, qui alors devenait une corvée pour moi.

Le souvenir de grands repas "de fête" autour de rôtis et autres foies gras ne m'enchantait guère, loin de là.

A table, les plats principaux s'articulaient autour de charcuteries en quantité astronomique, viandes etc.

On m'a toujours forcé à manger "de tout", comme dans quasiment toutes les familles. Ceci donnait lieu parfois à des conflits et je me retrouvais souvent punie pour avoir refusé d'avaler certains produis carnés.

J'avais en horreur certains comportements de quelques membres de ma "famille" de sang, qui malmenaient les animaux dit "de compagnie".

Pour avoir passé la majorité de mes vacances scolaires à la campagne, j'ai pu cotoyer de prés des fermiers, et "leurs" animaux. J'ai vu des lapins tués, des vaches exploitées.

Je me souviens du cri des cochons massacrés, parce qu'à la campagne "c'est comme ça".

Je n'ai jamais apprécié assister à tout ceci, même si, à cette période, ma réflexion n'était pas du tout aboutie, je savais juste que je n'aimais pas ça. J'arrivais à faire des cauchemars la nuit.

 

J'ai croisé un prof au collège qui possédait une "éco-ferme", et qui avait reçu ma classe toute une journée pour nous faire rencontrer ses animaux.

Une femme dotée d'une pédagogie incroyable et d'un fort tempéramment que j'admirais beaucoup.

J'ai adoré cette journée, je me souviens de tous les moments où j'ai pu approcher de prés certains animaux.

Ce lieu était dédié à accueillir des animaux issus de sauvetages, et n'étaient pas exploités pour leur production.

J'ai également croisé des amis d'amis étant ado, une famille de végétariens.

 A l'époque, ces gens me paraissaient venir d'un autre monde. Ils vivaient entourés d'animaux récupérés de sauvetages. Leur maison entière était aménagée pour eux, jusque dans leur jardin.

J'ai mangé plusieurs fois chez eux, et j'ai beaucoup aimé partager ces repas dénués de produits animaux.

 

Je me demande souvent pourquoi je n'ai pas continué à être carniste, comme la plupart des gens aujourd'hui. J'aurais pu passer outre tout ceci, mais il n'en ai rien.

 

Aujourd'hui, je suis enfin moi-même.

 

 

large.jpg

 

 

 


25/07/2013
1 Poster un commentaire